jeudi 22 décembre 2016

Comment éduquer ses enfants sans fessée ?

 C’est désormais officiel : il est interdit pour les parents de recourir aux violences corporelles sur leurs enfants.
Les violences corporelles incluent les tapes sur les mains, les fessées, les claques ou gifles, les pincements, le tirage d’oreilles, le tirage de cheveux, le tirage de bras, le fait de secouer un enfant, de le pousser, de le bousculer, de le saisir brutalement, de le contraindre dans une position inconfortable…

Si pour vous, « éducation » rimait avec « fessée », ne vous inquiétez pas, des solutions existent.
Tout d’abord, la France va recevoir de la part de l’Europe une subvention pour mettre en place des campagnes d’information et de sensibilisation sur cette loi ainsi que des mesures d’aide et de soutien aux parents.
Ensuite, dans mon blog, vous pouvez retrouver beaucoup d’articles qui expliquent pourquoi il faut abolir les violences éducatives ordinaires et surtout, comment.
Voici un récapitulatif de quelques-uns de mes articles qui pourront vous aider :

Les violences corporelles sur les enfants sont désormais interdites en France !!!

 Une bonne nouvelle pour les enfants : la France fait un pas vers l’abolition de la violence éducative ordinaire (VEO).
Désormais, l’article 371-1 du code civil concernant l’autorité parentale s’inscrit ainsi : « L'autorité parentale est un ensemble de droits et de devoirs ayant pour finalité l'intérêt de l'enfant.
Elle appartient aux parents jusqu'à la majorité ou l'émancipation de l'enfant pour le protéger dans sa sécurité, sa santé et sa moralité, pour assurer son éducation et permettre son développement, dans le respect dû à sa personne et à l’exclusion de tout traitement cruel, dégradant ou humiliant, y compris tout recours aux violences corporelles.
Les parents associent l'enfant aux décisions qui le concernent, selon son âge et son degré de maturité. »
La notion de violence corporelle inclut toute punition physique impliquant l’usage de la force et visant à infliger un certain degré de douleur ou de désagrément, aussi léger soit-il, dans le but de modifier ou d’arrêter un comportement estimé incorrect ou indésirable.

La page Facebook de mon blog

Ca fait un petit moment qu'on me la réclame, c'est chose faite : mon blog a désormais sa page Facebook.

Vous pouvez donc retrouver l'ensemble des articles de mon blog ici

 

 

vendredi 16 décembre 2016

Les préjugés sur l’éducation : les fessées et les punitions ont toujours existé, pourquoi on veut tout remettre en question aujourd’hui ?!

 Beaucoup de personnes croient que les fessées ont toujours existé et ne comprennent donc pas pourquoi on veut remettre cette pratique en question.

Tout d’abord, il est faux de croire que depuis la nuit des temps, on punit et frappe les enfants ! Pendant longtemps, on a cru que l’homme a toujours été violent, que les guerres ont toujours existé. C’est faux !

A l’origine, l’homme était une espèce pacifiste, et oui ! Ce sont les anthropologues et archéologues qui l'ont découvert récemment

mardi 13 décembre 2016

Les préjugés sur l’éducation : c’est à cause de l’éducation bienveillante que les enfants deviennent des délinquants

 
Toujours suite à mon article sur "Super nanny", certaines personnes m'ont laissé comme commentaire que c'est mon éducation qui fabrique des délinquants. J’ai déjà expliqué en quoi l'éducation bienveillante n'a rien à voir avec du laxismePour dire que c’est l’éducation bienveillante qui fabrique des délinquants, il faudrait encore le prouver ! Et ces personnes vont avoir du mal à le faire !
En effet, il suffit de lire dans les journaux l’enfance des personnes qui peuplent nos prisons pour vite se rendre compte que « bienveillance » est un mot inconnu d’eux. Les détenus ont quasi tous été éduqués dans la violence, sous toute ses formes : violence physique (fessées, gifles, voire coups avec des objets, avec les poings, avec les pieds…), violence verbale (humiliations, dévalorisations des enfants « tu es nul », « tu n’arriveras jamais à rien de bien dans la vie »…), violence psychologique (parents absents, parents démissionnaires…).
Rien à voir avec l’éducation bienveillante !

lundi 12 décembre 2016

Les préjugés sur l’éducation : l’éducation bienveillante ne prépare pas les enfants à la dure réalité de la vie

 Préjugé numéro deux : l’éducation bienveillante fait croire aux enfants qu’on vit dans un monde de « Bisounours » et ne les prépare donc pas à affronter la dure réalité de la vie.

Déjà, dire que la vie est dure, c’est subjectif, ça dépend des gens et comment ils prennent les choses. Personnellement, je ne considère pas que la vie soit dure mais qu’elle nous envoie des messages pour nous permettre d’apprendre, pour nous améliorer, pour nous dire si on est sur le bon chemin ou non. Mais ça, c'est mon côté spirituel qu'il serait trop long de développer ici...

vendredi 9 décembre 2016

Vidéos d'Olivier Maurel

 Olivier Maurel est un ancien professeur de lettres, ancien élève d'Alice Miller et est le fondateur de l'association l'Observatoire de la Violence Educative Ordinaire (OVEO).
Voici 2 vidéos qu'on peut trouver sur youtube :

jeudi 8 décembre 2016

Les préjugés sur l’éducation : l’éducation bienveillante, c’est du laxisme

 Ca c’est, je crois, le préjugé numéro 1 sur l’éducation bienveillante. La preuve, c’est qu’il a fallu que j’écrive un article sur l’émission « Super nanny » pour que certaines personnes me traitent de laxiste.
Si l’éducation bienveillante était du laxisme, je ne pense pas que j’aurais écrit une centaine d’articles à ce sujet ! Ni même que j’aurais fait un blog dessus !

Tony, plus jamais ça !!!

 Voici le lien d'un extrait de l'émission "La maison des maternelles" avec Muriel Salmona où il est question du cas du petit Tony.
Muriel Salmona explique notamment l'importance d'interdire les fessées car les cas de maltraitance commencent tous par une fessée !

Comme elle le dit à partir de 3 minutes, "ça va changer, mais il y avait jusqu'à maintenant ce qu'on a appelé "un droit de correction" où on pouvait considérer que frapper un enfant était une logique éducative. Or, on sait que 75% des maltraitances se font dans cette logique pseudo-éducative de "droit de correction" et du coup, les gens ne se sentent pas légitimes pour intervenir et ne veulent pas se mêler de ce qui ne les regarde pas, alors que si, ça les regarde".
Plus loin, elle dit, "A partir du moment où on peut taper un enfant parce qu'il fait une bêtise, le curseur pour savoir ce qui commence par la petite tape jusqu'à des situation très dangereuses est très difficile à poser. C'est absolument indispensable qu'il y ait une interdiction absolue de porter atteinte à l'intégrité des enfants et de les frapper."

jeudi 1 décembre 2016

Isabelle Filliozat et son avis sur l'émission "Super nanny"

Afin de montrer qu'il n'y a pas que des parents "rageux" ou "une bande de fou" ou "des gens qui n'ont que ça à faire" qui demandent la suppression de l'émission "Super nanny", je partage ici le post d'Isabelle Filliozat à ce sujet :