mercredi 29 mars 2017

Vidéos de "Vies de famille"

Voici le lien vers l'émission "Vies de famille" qui était consacré à l'éducation bienveillante avec entre autre Catherine Gueguen :

Qu'est-ce qui se passe dans ta tête ?








"Qu'est-ce qui se passe dans ta tête" est une nouvelle série de 3 minutes destinée aux parents et aux professionnels de l'enfance. Elle est réalisée en partenariat avec la Fondation pour l’Enfance, Fonds de Solidarité pour l’Enfance, la Fondation d’entreprise Wesco, HAPE et la CNAF.

Elle s’appuie sur les éclairages scientifiques internationaux les plus récents et à la pointe du progrès pour décrire comment le jeune enfant et son cerveau se développent en interaction avec ses parents et son entourage. Ce programme court souligne l’importance de postures éducatives adaptées, affectueuses et positives pour accompagner ses progrès et soutenir son évolution.

mardi 28 mars 2017

Les comportements dérangeants des enfants : Et si le cerveau et l’âge de l’enfant étaient les responsables ?






Vous avez remarqué qu’à partir de 18 mois / 2 ans votre enfant qui était si sage, si obéissant, si mignon… s’est tout d’un coup mis à faire crises sur crises ! Partout autour de vous on vous parle de caprices, comédies, cinéma, d’enfant-roi ou tyran. On vous dit d’être plus ferme, plus autoritaire, de le punir ou de le frapper pour qu’il comprenne que c’est vous qui commandez et non lui !
En réalité, la plupart des comportements dérangeants des enfants sont des comportements normaux pour leur âge. Le cerveau de l’enfant est immature à sa naissance, il ne fonctionne pas comme le nôtre et ce n’est pas sans conséquences sur son comportement.

jeudi 23 mars 2017

Les comportements dérangeants des enfants : Et si les adultes étaient les responsables ?






Il y a quelques jours, j’ai vu à la télévision un épisode inédit de « Super nanny » : « Parents sur le tard, nous ne nous en sortons pas avec nos jumeaux ». Cet épisode était très intéressant car les parents avaient déjà lu plusieurs livres sur l’éducation notamment J'ai tout essayé d’Isabelle Filliozat, ils avaient testés plusieurs outils, mais en vain. Alors pourquoi l’éducation positive n’a pas fonctionné avec leurs enfants ? Il suffit d’observer comment les parents se comportent avec leurs enfants pour le comprendre, ils sont sans arrêt sur leur dos à leur dire « Fais pas si, fais pas ça » ou au contraire ils imposent leur point de vue sans donner d’explication aux enfants et sans les écouter.
Sylvie Jenaly leur a d’ailleurs posé la question à la fin de ses deux journées d’observation : « Savez-vous pourquoi il y a de telles crises ? ».

Réponse des parents « non ».

Réponse de Sylvie Jenaly « VOUS êtes le facteur déclencheur des crises. »
Et elle a entièrement raison ! Pour une fois que je suis d’accord avec elle…
Vous pouvez lire plein de livres sur l’éducation, si vous n’êtes pas prêt à vous remettre en question sur votre attitude vis-à-vis de vos enfants, ça ne marchera pas !

Nous allons voir plus en détail en quoi ce sont nos comportements qui déclenchent souvent des crises ou de la rébellion chez nos enfants !

lundi 20 mars 2017

Je soutiens l’association « Stop VEO – Enfance sans violences »






J’ai déjà parlé dans mes précédents articles de l’association « Stop VEO – Enfance sans violences ». Alors, ça y est, l’association est ouverte aux adhésions.

Les objectifs de l’association sont :

vendredi 17 mars 2017

Le sommet de la parentalité


Evènement !
Vous pouvez vous inscrire ici pour accéder GRATUITEMENT à 14 interviews d'experts (dont Noémie de Saint-Sernin et Tarisayi de Cugnac dont j'ai déjà parlé dans mon blog) pour en finir avec les conflits, les cris, les remords et retrouver la sérénité pour tous.
L'évènement commencera ce dimanche 19 mars et durera une semaine.
Donc n'hésitez pas à vous inscrire pour y participer, c'est gratuit. 
Faites aussi tourner autour de vous.

Les préjugés sur l’éducation : « C’est bien joli l’éducation bienveillante mais ça prend du temps pour tout expliquer aux enfants et je n’en ai pas »






Les parents croient souvent que l’éducation bienveillante consiste à expliquer, expliquer et expliquer aux enfants les règles et à les répéter, répéter, répéter jusqu’à ce que les enfants comprennent. Ils sont donc nombreux à dire « vous êtes bien gentils avec votre éducation bienveillante mais moi, je travaille, et je n’ai pas de temps pour ça ! ».
C’est vrai que, dans l’éducation traditionnelle ou autoritariste, les parents vont dire les choses une fois, à la rigueur répéter une fois puis ensuite, ils vont s’énerver et punir leur enfant. Et c’est sur, que vu comme ça, ça ne prend pas beaucoup de temps. Mais les apparences sont souvent trompeuses !
Nous allons donc voir ensemble que pratiquer l’éducation bienveillante prend du temps mais pas tant que cela…

mardi 14 mars 2017

Préjugés sur l’éducation : Réponse à l’article « Mais que fait l’éducation positive ? »



Il y a quelques semaines, je suis tombée sur cet article https://vismaviedejobbologue.wordpress.com/2017/02/24/mais-que-fait-leducation-positive/ où « Bubullette » une psychologue, a « étudié » des groupes facebook sur l’éducation positive ou bienveillante pour écrire sur ce sujet.
Cet article étant très long, je l’avais, dans un premier temps, lu rapidement en sautant certains passages et j’avoue qu’il m’avait alors un peu agacé et je m’étais dit que ce n’était pas un article sur l’éducation bienveillante mais une caricature de l’éducation bienveillante et que l’auteure avait vraiment pris les pires exemples possibles et imaginables pour illustrer ses propos.
Puis, je l’ai relut, plusieurs fois, et jusqu’au bout. Et plus je le relisais, plus je me disais pour certains passages « elle a raison là » mais pour d’autres passages, je me disais « c’est vraiment une honte d’écrire des choses pareilles, surtout venant d’une psychologue ! ».

Alors j’ai décidé de faire un article sur les clichés et les préjugés sur l’éducation bienveillante en m’appuyant sur le sien. Ca me semble vraiment très important de le faire car c’est à cause de toutes ces incompréhensions autour de ce mode d’éducation qu’il est souvent confondu avec du laxisme.

samedi 4 mars 2017

Les préjugés sur l’éducation : « J’ai reçu des fessées et des gifles étant enfant et ça ne m’a pas traumatisé »






Ah oui, vraiment ?
On est très nombreux à croire qu’on n’a pas été traumatisé par les fessées et gifles reçues.
Alors je vais poser deux questions très simples :
Vous souvenez-vous des fessées, gifles ou autres violences corporelles reçues ?
Vous souvenez-vous de ce que vous avez alors ressenti exactement comme émotions ?
Réfléchissez bien…
Alors ? Vous vous en souvenez ?
Non ?

On est en effet très nombreux à savoir qu’on a reçu des fessées et des claques car nos parents nous l’ont dit. Mais on est vraiment très peu à s’en rappeler. Ou alors on s’en rappelle mais on ne se souvient pas de ce qu’on a ressenti : peur, colère, tristesse… On minimise nos émotions quand on ne les nie pas carrément. « Ca ne m’a pas traumatisé », « je n’en suis pas mort » entendons-nous souvent…
D’où nous viennent ces trous de mémoire ou ces dénis ?
Non, on n’a pas la maladie d’alzheimer, du moins, pas encore. Mais ces oublis ou minimisations de nos ressentis ont une raison.

Ces raisons, nous allons les voir dans cet article.

jeudi 2 mars 2017

Le plan de lutte contre les violences faites aux enfants




Hier, 1er mars 2017, Laurence Rossignol a dévoilé le plan interministériel de mobilisation et de lutte contre les violences faites aux enfants, le premier en France.

Le slogan de ce plan est « Enfants en danger, au moindre doute, agissez ! ».
Ce plan s’étale sur 3 ans, se compose de 4 axes et de 23 mesures que je vais résumer dans cet article.
Si vous voulez consulter le plan dans son intégralité, vous pouvez le retrouver ici.

« Les violences faites aux enfants sont encore trop souvent reléguées au rang de « faits divers » ou dissimulées au sein des foyers. Malgré les mises en lumière médiatiques fréquentes, la conscience de la réalité des violences et la capacité à les prendre en compte, ne semblent pas progresser dans l’opinion publique.
Mobiliser la société dans son ensemble, les familles et les professionnel.le.s pour mieux lutter contre les violences faites aux enfants est une étape indispensable dans le combat que la France mène contre les violences. En signant la Convention des droits de l’enfant, la France s’est engagée à « assurer à l’enfant la protection et les soins nécessaires à son bien-être ». Ce plan vient ainsi compléter les dispositions législatives et réglementaires existantes en matière de lutte contre les violences faites aux enfants. C’est en changeant le regard que la société porte sur ces violences qu’elles reculeront. Ce plan propose des actions visant à sensibiliser, responsabiliser et mobiliser chaque citoyen en matière de prévention et de repérage des violences. » peut-on lire en introduction de ce plan.